dimanche 6 juillet 2025 - 12:53
L'Iran est au cœur de l'équation régionale, et le projet des BRICS menace l'hégémonie américaine

Hawzah/L'ayatollah Sayyid Yassin al-Moussawi a souligné que l'Iran est au cœur de l'équation régionale et que le projet BRICS, qui inclut l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et l'Iran, représente une menace stratégique pour l'hégémonie américaine. Il a mis en garde contre les tentatives de Washington de réaffirmer son emprise par le chaos et des projets sectaires, et a salué la réponse unifiée de l'Iran qui a déjoué la récente agression américano-israélienne.

(A.P.Hawzah) -L'ayatollah Sayyid Yassin al-Musawi, imam de la prière du vendredi à Bagdad et l'un des professeurs les plus éminents du séminaire religieux de Najaf, a mis en garde contre les tentatives des États-Unis de réaffirmer leur hégémonie dans la région en fomentant le chaos et en ravivant des projets sectaires, soulignant que l'Iran représente une pierre d'achoppement à ces plans.

Lors de son sermon du vendredi, M. Al-Moussawi a déclaré que certains tentent, à travers les médias et les plateformes de réseaux sociaux, de présenter la réalité nationale et irakienne comme étant soumise à la volonté de l'Amérique, en particulier aux décisions du président américain Donald Trump, qualifiant cette approche de « défaitiste et dangereuse ».

Il a ajouté : « Trump ne diffère pas des autres présidents américains. Il représente plutôt le prolongement explicite du projet impérial américain, qui vise à contrôler la plus grande zone géographique du monde, suite à la disparition de l’Union soviétique, au déclin de la puissance européenne et à la préoccupation de la Chine pour le renforcement de son économie.»

Il a souligné que l'Amérique vit du « dollar, qui n'a aucune valeur réelle » et qu'elle « impose son utilisation à l'échelle mondiale, bien qu'il ne soit rien d'autre qu'un outil colonial moderne ». Il a souligné que l'effondrement des taux de change locaux dans plusieurs pays est dû aux politiques américaines ciblant les économies nationales.

M. Al-Moussawi a souligné que « la récente guerre israélo-américaine contre l'Iran n'était qu'une partie de ce projet impérial, qui cherche à briser la volonté de Téhéran et à démanteler l'axe de résistance », soulignant que « la réponse iranienne a été retentissante et a démontré la capacité de la République islamique à renverser l'équation militaire et politique, malgré le martyre et la destruction causés par l'agression ».

Il a ajouté : « Cette guerre a révélé la fragilité de la dissuasion israélienne et le déclin de la puissance américaine dans la région, notamment après les frappes qualitatives qui ont ciblé des installations vitales et des sites militaires et sécuritaires avancés, et ont semé la confusion au sein de l'entité sioniste. » Il a salué « la réponse unifiée des peuples iranien et irakien, qui a envoyé un message clair : la région n'est plus ouverte aux attaques. »»

Il a également estimé que « l'Iran est aujourd'hui une puissance mondiale qui a prouvé sa capacité à affronter et à contrecarrer le projet américain et israélien dans la région, malgré les tentatives de semer le chaos et la discorde en Iran et dans la région ».

L'imam du vendredi à Bagdad a souligné que le projet des BRICS, notamment avec l'inclusion de l'Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis et de l'Iran, représente une menace stratégique pour l'hégémonie occidentale. Cela a incité les États-Unis à intensifier leurs actions hostiles et à tenter de déclencher des crises politiques et sécuritaires en Irak, en Syrie, au Liban et dans d'autres pays arabes.

Il a souligné que l'Amérique n'est plus capable d'imposer son projet en Irak, affirmant : « Toute action américaine à l'intérieur de l'Irak entraînera des pertes directes, en particulier après l'émergence d'une position populaire unifiée entre les peuples irakienne et iranienne face à la récente agression israélienne. »

À la fin de son sermon, Sayyed al-Moussawi a souligné que « la période à venir verra un déclin de l'influence américaine au profit de l'axe de la résistance ». Il a critiqué les voix qui propagent la défaite en Irak, les décrivant comme « une extension de la guerre psychologique menée par les médias occidentaux ». Il a appelé à la fermeté, à la conscience et à la prise de responsabilité historique face au projet hégémonique.

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